vendredi 31 mai 2013

Quand j'ai envie de danser un slow...(billet doux)

Je le dis sans honte, je suis pour que le slow soit réhabilité.
Pas le slow gauche sur ''Still loving you'' des boums de mes douze ans non pas ça bien sûr... Tout mais pas ça d'ailleurs (pardon à mes cavaliers de cette époque si vous me lisez... Peace!)

J'ai envie d'un slow un vrai, une danse sensuelle,de deux ventres qui se touchent, de mots doux et canailles chuchotés à l'oreille,de joues qui se frôlent. Un slow élégant et sexy comme un baiser langoureux délicieux qui se danse. Une tête au repos sur une épaule solide. Son nez enfoui dans mes cheveux, sa main sûre au creux de mes reins. La musique telle une échappée belle et rêveuse, sans envolée lyrique ni solo de guitare qui pleure, nous porterait haut perchés. Un slow ritournelle qui me rendrait  belle, un petit truc à trois temps une valse lascive pour deux amants... Un murmure de robe de soie froissée par le doux de ses mains... On se laisserait porter sur un nuage sonore à deux,bercés dans une bulle de coton, nos coeurs battant la mesure (et la chamade aussi) à l'unisson...


Ca me le fait à chaque fois,  ce morceau c'est de la pure magie, du sucre perlé de rêverie sonore...
(hé pssst mets ton casque hein?)


Peter Von Poehl- Going Where The Tea Trees Are





jeudi 16 mai 2013

Quand j'ai mal à ma maternitude....

GJe me considère plutôt vernie en termes de maternité, j'ai eu deux grossesses magiques, sans complication,  des accouchements idylliques (autant que faire se peut on est bien d'accord) que j'avais préparés comme une compétition (passé de sportive oblige) en mangeant des pâtes pour être en forme. J'ai plutôt de merveilleux souvenirs de tout ça, même ces fameux premiers mois sans sommeil (forcément vécus plus sereinement avec le petit dernier quand même), l'allaitement (bah oui moi j'ai fait ça et j'ai adoré) et puis surtout je crois qu'aussi loin que je remonte je m'étais toujours projetée de manière plus ou moins consciente, maman de petits mecs. Je me voyais telle une princesse, la seule nana du clan: chouchoutée, choyée, gâtée, bisoutée, mamang je t'aimée... Je souhaitais donc plutôt des garçons...je les ai eu! Vernie je suis...

Quelques années, ridules, et une séparation plus tard.... Me voilà maman toujours comblée, aimée (je le devine ils me le disent plus trop c'est un peu la honte)...Princesse pas tout le temps, bonniche pour sûr!
Vivre seule avec deux petits hommes comment vous dire? C'est flinguer les talons de ses escarpins coincée en mode gardien de but contre la porte du garage avec deux zlatanounets qui te tirent  des boulets de canon que si tu veux pas passer pour une passoire tu amortis de la poitrine (aieuh). C'est aussi par exemple arriver au bureau un beau matin, s'entendre dire par une collègue ''T'as quoi à l'oeil'' ? Se regarder dans un miroir trouver qu'en effet on a  un oeil plus grand que l'autre, penser que c'est  sûrement lié au maquillage fait à l'arrache dans la voiture au feu rouge vingt minutes plus tôt...frotter, frotter, réaliser qu'on a mal et que c'est juste un début de cocard (certes un tout petit joli de fifille un peu mauve et glamour) engendré par la bagarre générale familiale pour jouer de la veille.

Je suis très fière de ma progéniture , mais il faut avouer que c'est quand même embarrassant de se retrouver à un mariage avec eux deux comme seuls cavaliers, bien sûr je ne pouvais pas rêver plus beaux cavaliers! Bien sûr... Juste les suivre et partir avec eux en break dance freestyle battle, figures au sol au milieu des gens en robe de soirée et stilettos c'est un peu compliqué! Ca fait mal à ma féminitude.

Vivre seule avec deux petits mecs c'est mettre à profit le temps de surveillance du bain (pour éviter qu'ils ne jouent à je cite, le bien nommé jeu de mes toons ''tsunami au Japon'' qui contrairement à ce que son nom indique  est un cataclysme qui ne se déroule pas au Japon mais bel et bien  dans notre salle de bain), pour faire des trucs de maman (normal quoi! tests de coiffure/make up/ vernis etc) tout ça sous la risée et les moqueries de petits machos (de sa mère!) Bien que consciente de ma responsabilité et de ma volonté d'en faire des hommes aimants et respectueux de la femme, leur égale incontestablement, et mon combat permanent en ce sens (vive les petites victoires qui vont avec! fierté!) j'ai souvent mal à mon féminisme aussi...( j'ai fatalement merdé quelque part)

Etre mère de petits hommes genre rolling toons, c'est considérer le skate park comme sa deuxième maison, avoir des planches et des ballons qui se promènent dans le coffre de la voiture, se détruire le tibia contre une trottinette qui traine dans l'allée en rentrant de soirée un peu éméchée, essuyer chaque soir inlassablement en râlant des traces de dentifrice dans le lavabo...

Je suis consciente que ce ne sont que de petits soucis,comme le veux le vieil adage ''petits, petits soucis, grands,grands soucis''  J'attaque gaiement l'entrée en adolescence de l'ainé...Très prometteur, vraiment très prometteur...

Je vaincrai! No pasaran!

Bande son de nos sessions skate-park, mes enfants adorent (j'aurais pas tout raté!)
  Beastie Boys-OK








jeudi 9 mai 2013

Quand la musique me prend dans ses bras...

Pardon pour l'absence et mon manque de rigueur, je n'ai rien promis à personne c'est vrai, juste à moi-même (je me pardonne)... Mais vous êtes nombreux à me lire et me relire, nombreux à venir et revenir, mes proches et piliers de vie, mais aussi des anonymes, des amis de mes amis, des gens tombés là par hasard au gré de leurs recherches sur Google parfois très farfelues il faut bien l'admettre.C'est d'ailleurs dingue ce que les gens vont chercher sur le net! Ce blog a dû en décevoir plus d'un aussi du coup (bisous à toi entre autre le gars qui a fini ici en tapant ''vite fait sur le bureau'' dans son moteur de recherche) ... Bref, il y a du monde chez moi, ça me terrorise mais surtout ça m'émerveille chaque jour! Alors merci pour ça, pour les jolis commentaires, mails,messages et partages. Big up tout particulier aux toulousains <3! Alors pourquoi la ville rose? Je l'ignore, mais en termes de statistiques vous faites péter le compteur de La Compilerie et de loin! Merci Toulouuuuse je t'aime! (mon côté rock starlette contrariée ça, pardon)

Donc je reviens en douceur, à pas de velours pieds nus sur le parquet vous parler de mes berceuses, vous chuchoter au sujet de mes doudous sonores, mes chocolats chauds auditifs, mes plaids acoustiques.
Ces terrains sonores connus où je me réfugie quand vient le soir.
Mes rituels de coucher, comme on se démaquille et on s'applique de l'anti-ride au parfum de bonbon [peace]...
Mes bulles de sons nocturnes qui me réchauffent me réconfortent me rassurent, j'en ai plein le disque dur.
Ces musiques où, casque sur les oreilles parce que c'est l'heure à laquelle mes petits dorment, je me love  comme on se blottit tout contre l'être aimé, le nez enfoui dans son cou pour mieux le respirer.
Mes berceuses m'apaisent comme quand petite fille je m'allongeais sur le canapé la tête sur le ventre de mon père et que les basses de ses paroles résonnaient fort contre ma joue, ça vibrait, ça gargouillait c'était musical et j'étais bien ...Peut-être mon plus lointain souvenir.(il est sonore? tiens donc!)
M'allonger et m'enrouler dans les draps qui sentent bon, toute  ''flexmolle'' (soit détendue à outrance all rights reserved pour le terme) à la sortie d'un bain sans fin, fermer les yeux et partir loin, sortir de moi, ne penser à rien si ce n'est au moment transcendant du morceau qui arrive, n'être que ouate et bonheur, repos et douceur.. Pour être bien il suffit de pas grand chose... 

Morceaux choisis, douceurs sonores, je reviens vite promis mais là je sombre....
Ehhhh psssst tu connais le principe hein? Tu mets un casque steuplait

Le There There de  Radiohead aux vertus thérapeutiques qui ont fait leurs preuves des milliers de fois



Little Dragon-Twice ( douceur aux sonorités d'ailleurs où même les images te bercent)


Mazzy Star_ Fade Into You pour les sommeils mélancoliques




Le refuge de tous les refuges Massive Attack- Psyche (pas la version de l'album mais celle-là)